*IV #1*
A mon réveil, j'étais en forme, partante pour de nouvelles aventures. je décidai de ne pas prendre les zaapis, et de marcher un peu. Sur mon chemin, je tombai sur Elias, un cra drôlement intelligent qui me proposa d'aller s'entrainer à Otomaï. Je déclinai son offre en disant qu'Emma Sacre m'attendait avec impatience, puis poursuivis ma route. En arrivant à la milice, j'aperçus une émeute Bontarienne.
Le temps que j'arrive, les gardes avaient déjà contrôlés la situation, et distribuaient des claques à qui se plaignait le plus. Descendant un étage, je rejoignis Emma, qui paraissait débordée. Sans m'adresser un mot, elle me remit un parchemin. C'était mieux ainsi, au moins je n'en avais pas pris pour mon grade ! Ma nouvelle cible étaiiiiit...
Oh naaaaon. "Killeur-Feu". Encore un KikooIop "pseudo" intelligent.
En positivant un peu, je ne tomberai pas par surprise cette fois ci. Cependant, un bouclier feudala ne serai pas de trop. Je décidai donc, de faire escale à pandala. Histoire de faire une ou deux emplettes et aussi pour ramener un peu de leur délicieux riz !
Je pris le Zaap -Escroc !- afin d'éviter trois bons jours de marche, puis allai me rendre à l'hôtel de vente des boucliers en quête d'une protection digne de ce nom !
Le décor était complètement différent de celui de Brâkmar, l'architecture aussi, était différente. Il y avait des bambous de partout, les gens parlaient avec un accent bizarre et il étaient très souvent ivres. sur le chemin je croisai un sacrieur, qui me fit penser à Thani. à mon Thani. -non, mais c'est bon arrête de penser à lui.- Que faisait-il en ce moment ? je n'en avais aucune idée. Et pourquoi restait t-il encré dans ma tête? Oui, il m'avait sauvé, oui, il avait un sourire mhh... STOP.
j'achetai donc avec mes économies un bouclier de bonne facture, solide, et maniable.
En relisant mon parchemin, je m'aperçus que ma cible n'étais pas loin. à une demi-heure de marche tout au plus. Je courrai à sa rencontre, me rappelant toutes les précautions à prendre concernant ce type d'ennemis.
Lorsque j'arrivai en face de lui, il semblai déjà m'avoir vu. il paraissait confiance, comme l'aitre.
Cependant, le terrain était à mon avantage. Une rivière nous séparait, ce qui me permis de garder mes distances.
-"Fé ta priair" Dit-il en grognant.
obéissant avec un sourire moqueur, je renforçait mes défenses à l'aide de sort et attendais l'assaut.
-"Atak, beugla-til, j've voir komen tu tap."
Obéissant une nouvelle fois, je feintai. je fis semblant de me concentrer et lança une terrible, puissante, violente : flamiche.
De même que l'ancien Iop, il encaissa.
-"Toi noub ! V t'éclaté !" beugla-t-il. J'étais tombée sur le Cas d'or des Iops, celui qui se rapprochait plus d'un Bwork, que d'un humain.
Il s'élança, sautant la rivière. Cependant j'avais prévu le coup, et le repoussai avec mon épée. il trébucha, et tomba dans l'eau.
je profitai de son impuissance pour sauter à mon tour dans l'eau, et lui assenai un coup à la clavicule. Il hurla de douleur. Dans un élan de colère, il réunit toute sa puissance, et me foudroya d'un éclair ravageur. Mon bouclier para la plus grande partie des dommages. Comprenant qu'il avait perdu, il voulu ce sauver. Trop tard. un second cou d'épée eu raison de lui. Sortant de l'eau, je séchai mes affaires? Je commençai à sentir le contrecoup de la bataille. Même si j'avais paré la plus grande partie des dégâts, j'étais drôlement affaiblie.
C'est alors qu'un rire sadique derrière moi. Un groupe de brigand étaient là, me reluquant grossièrement .
-"Hep toi là ! t'vas être gentille avec nous, hein !" Dit-ce qui semblait être le chef. les autres rirent, en s'approchant. je voulus reculer. Malheur ! il y en avait un qui s'était glissé derrière moi sans que je m'en aperçoive ! Il m'attrapa les deux bras, ce qui m'empêcha de bouger. Sa poigne était forte. impossible de sortir.
Le chef s'approcha, rigolant de plus belle. Il m'attrapa la tête d'une main.
"Mais quelle gueule d'ange !" il rigolèrent. Je lui mordis la main avec autant de force que je pouvais, et sentis le goût métallique de sang se rependre dans ma bouche. Il me frappa d'un revers de la main.
"Garce ! Hurla-t-il. faites ce que vous en voulez, seule mon équipement m'intéresse."
les brigands se précipitèrent alors sur moi tandis que le chef prenait mon bouclier et mon épée. J'essayai de me débattre en vain. C'est alors que je me retrouvai seule à une dizaine de mètres des brigands. drôle de sensations...comme... je commençai à comprendre lorsque j'apercevais un pagne bleu... et une peau sombre... THAAANIIIII !
Le temps que je m'aperçoive que c'était lui, il avait déjà décimé la moitié de la trouve, et l'autre moitié s'enfuyait. il en rattrapa un, le chef, le tua d'un coup net, et ramassa mon équipement. Il revint vers moi.
-"Tu attires les ennuis ma parole ! Il avait l'air serein. ce combat n'étais rien pour lui. pas même une égratignure. Il me rendis mon épée et bouclier, puis vint s'assoir à côtés de moi.
-"Tu es blessé ?" j'eu l'impression d'entendre ma mère.
...Je n'arrivai à rien seule.
**
*IV #2
*
Il avait enroulé ses bras autour de moi. je ne sais pourquoi, mais cela me faisait du bien. j'adossai ma tête contre ses épaules musclées. Bien qu'il eu été torse nue, il avait le corps bouillant, et sa respiration lente, et régulière me réconfortai après les événements de la matinée.
Me relevant, je lui posai la question :
-"Me suivais-tu?" il parut étonné.
-"Non, pas du tout, je suis tombé sur toi par hasard. j'aidai une amie qui avait euh... besoin de retrouver Pandala."
ne cherchant pas plus loin les causes de sa présence, je continuai :
-"je pense que je ne te remercierai jamais asses. Cette enchainement d'événements me laisse perplexe; cependant, il faut que..." je n'eus le temps de finir ma phrase.
-"Oui, je sais, il faut que tu t'en ailles." Il avait l'air agacé.
-"Il y a un problème ?
-Non, aucun. C'est juste que... non, oublies."
Il y eut un long silence, aussi inhabituel soit-il dans une jungle comme celle de Pandala.
La suite des événements se passa extrêmement rapidement. Il sembla partir. Mon cœur tambourinai dans ma poitrine. Je ne sais pas ce qu'il me prit de faire ça, mais je savais que je devais le faire. D'un élan, je l'attirai, et en m'haussant sur la pointe de mes pieds, je déposai mes lèvres contre les siennes. L'instant fut très court, cependant un nombre incalculable d'émotion me parvinrent. Ces lèvres, douces et tièdes m'étaient agréables. très agréables. j'aurai voulu prolonger ce moment pour une éternité. C'était impossible...
En me retirant, je soufflais, "merci", puis je partis sans me retourner, de peur de voir sa réaction. mes joues étaient rouges vif, j'avais la respiration haletante.
je continuai mon chemin à vive allure.
je retourner à Brâckmar, et décidai de m'octroyer un jour de congé. Emma ne sembla pas apprècier, cependant, j'étais déboussolée, et elle l'avait certainement remarqué. les jours passèrent, puis les semaines. je ne me comprenait même plus. Moi qui avait pendant longtemps apporté si peu d'intérêt envers ce genre de choses, je me surprenais à me poser une foule de questions, plus loufoques les une que les autres. Avait-il aimé? voulait-il me revoir? Voilà bien des questions auxquelles je ne savais répondre. j'étais seulement sûr d'une chose : Je voulais le revoir, au plus vite.
j'entrepris des investigations, dans le but de le retrouver le plus rapidement possible.
Sur ma route je croisai Elias, qui revenait d'Otomaï, ce qui me rappela le cuisant échec face aux brigands, il fallait que je m'entraine.
je l'appelai :
-"Elias ! La prochaine fois que tu pars à Oto, fais moi signe ! je viendrais avec toi !"
il avait l'air ravi. me souvenant de la raison de ma présence, je demandai :
-"Dis moi, tu ne connaitrais pas un "Thaniro" ? "
-"Hum...non, répondit-il. pourquoi le cherches-tu ?
-"pour rien, laisses tomber. Je ne mettrais jamais la main sur ce sacrieur !" Ses yeux s'éclairèrent.
-"Sacrieur ? il y a une grande famille de sacri dans la zone proche de l'hotel de vente des paysans. Tu devrais y faire un tour."
-"Oh, merci ! je te tiens au courant. A la prochaine !" Puis je partis en courant.
Peut-être allais-je enfin te revoir !
*