Je déplace le RP ici, il n'avait rien a faire dans le recrutement ^^'
A l'epoque je jouais avec un Certain "Thaniro".
*I*
La pluie battante s'écrasait sur les pans de ma tunique sombre. j'étais trempée jusqu'aux os, et transie de froid.
Je décidai de rentrer dans l'unique taverne du village. Astrub. Voilà un nom bien singulier.
Mon père, disciple de Iop, m'avait parlé à maintes reprises de cette ville accueillante, où il y avait fait ses premiers pas en tant qu'aventurier.
étant née à Brâkmar, je n'avais jamais eu l'occasion de venir en ces lieux, et cette ville paraissait d'une bien ridicule envergure face aux imposantes murailles brâkmariennes.
Je m'aventurai donc, dans cette auberge, en espérant me réchauffer un peu, et peut-être même trouver un gîte pour la nuit.
L'endroit été bruillant, le soleil n'ayant pas fait son apparition de la journée, les habitants du village s'étaient tous réunis afin de trouver un peu de joie et de bonne humeur. (dans l'alcool, pour certains.)
On voyait quelques ecaflips jouer les croupiers tandis que de pauvres fecas se ruinaient à une vitesse alarmante.
D'autres étaient assis au comptoir et enchainaient les bierres sans relâche, à se demander comment tenaient-ils encore debout.
Il y avait aussi un Sadida, étendus par terre, ivre mort, qui ronflait la bouche ouverte. (étranges énergumène ceux là.)
Je m'installai au fond, dans un endroit plus calme. je sortis de ma ceinture un parchemin où été apposé le sceau de brâkmar. Il était fragile à cause de l'humidité et de la pluie incessante de la journée. Je relus pour la énième fois les caractéristiques de ma mission, puis le repliai dans ma ceinture.
Il n'était pas loin.
Scrutant une nouvelle fois la taverne, je m'aperçus qu'un individus, placé totalement à l'opposé de moi, me dévisageait. Ses yeux sombres me glacèrent le dos.
Issus de la même caste que moi, ce Iop portait une tunique couleur sang, et tenait à sa hanche une lame d'une taille démesurée.
Le dernier détail ne manqua cependant pas de m'échapper. il portait les armoiries de la "Noble-grande-puissante-ville-bonta" (gnangnan)
Drôle de coïncidence, trouver ma cible dans cette endroit était plus qu'inattendus !
Je ne pus le jurer, mais il me sembla le voir faire un signe pour que je le rejoigne. Après une minute de réflexion, je partis à sa recherche.
la pluie s'était calmée, cependant le ciel restait sombre.
Il m'attendais, épée au poing. D'un geste sec et précis, il m'assena un coup à la taille. Fort heureusement j'eus le temps d'esquiver. La rapidité avec laquelle il avait attaqué me laissa perplexe. Comment un simple Iop pouvait-il soulever une arme d'une telle grandeur, et la manier avec tant de dextérité ?
J'avais affaire à un titan, un foudre de guerre.
Je fis rapidement deux bonds en arrière, comprenant qu'il fallait prendre des distances? Me concentrant sur ma cible, je marmonnais quelques prières afin de me rendre moins vulnérable, est deux flammes jaillirent de ma lame dans sa direction.
Il encaissa le coup sans broncher, puis chargea.
J'étais prête à recevoir l'assaut, lorsqu'il s'arrêta à mi-distance, un sourire narquois au lèvres.
Il leva son épée au ciel. Les nuages de concentrèrent autour de moi, et je fus touché par une série d'éclairs ravageurs.
Frappée de plein fouet, je n'avais eu le temps d'esquiver, et mes membres s'obstinaient à ne pas répondre.
Prise de panique, je compris que la fin été proche.
Soudain, quelqu'un me releva. L'homme portait un bas Bleu, et sa peau était couleur terre. Il avait les bras couvert de sang.
me rappelant les leçons de mon père, je compris qu'il s'agissait d'un sacrieur.
Il mordit son pouce afin de faire couler le sang, puis je sentis la magie influer de son corps vers le mien. j'étais revitalisée.
"_ Ne bouge pas me dit-il."
Il se lança sur le guerrier, prit de court, tendis que des ligaments s'accolaient à celui-ci, lui bloquant ainsi toute marge de manœuvre.
Lorsque l'étrange sacrieur arriva à portée, il lui asséna deux coups de dagues. Le Iop n'eut que pour seule réaction de s'effondrer par terre.
Lentement, il revint vers moi, et sourit.
"_Il vaudrait mieux que tu te reposes maintenant."
Son sourire m'apaisa, et je pris alors conscience de ma grande fatigue.
Il me porta, et me laissant bercer par le mouvement de sa marche, je m'endormis.
**
*II*
"-Tu aurais pus te débrouiller toute seule !
-Mais il était si ..!
-Si quoi ?!"
Le soleil pénétrait les rideaux rougeoyant de la pièce, et les rayons qui caressaient mon visage me sortirent de mon sommeil.
"- Une fois de plus, je me mets à parler seule dans mes rêves, marmonnai-je."
Je me redressai, et constatai que j'étais dans un lit. la pièce était très simplement meublée, mise à part le lit, il n'y avait qu'une lampe de chevet, et un cadre suspendu à un pan de mur proche de la porte. L'odeur de bois brulée qu'émanait la cheminée me rappela la taverne. je devais certainement y être. Bien. avant toute chose, et surtout afin de retrouver mes esprits, il me fallait faire un brin de toilette.
Mes affaires étaient soigneusement rangées à côtés du lit. je sortis de mon superbe sac de l'aventurière de quoi me requinquer, et je partis en quête d'un point d'eau.
Au moment ou j'allais sortir de la chambre, la porte s'ouvrit:
"-KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!" Mon cœur eu un raté.
Décidément, les leçons de self-contrôle que m'avait enseigné mon grand père Jeai-Teli ne me servaient à rien.
Le sacrieur se trouvait Là, l'air aussi apeuré que moi. à la seule différence que mon cri strident était le cause de son affolement.
"-Pardon, je , euh..." je m'empourprai. cette homme avait le don pour me déstabiliser... Le sacrieur se gratta le dos de la tête, puis sourit -ravageur le sourire- :
"-Je passais voir comment tu allais." Dit-il, un peu gêné.
"-Ah, euh... Je vais bien, merci ! Cependant il ne fallait pas venir m'aider. je m'en serai sortis seule." Dis-je En essayant de sauver l'honneur. L'echec cuisant face au Iop que j'avais combattus la veille était... un doute me prit de court, quel jour étions nous ?
Comme s'il avait lu dans mes pensées, le sacrieur me dit :
"-Tu as dormis deux jours. Après le combat, je t'ai amenée chez une connaissance. Nepra Lido. C'est elle qui t'a soignée, et qui t'a logée ici."
Deux jours ! S'était à en faire pâlir un Sadida !
"-Au fait! s'écria-t-il. je m'appelle Thani." Il sourit de nouveau.
Sourire, Sourire, Sourire.... Euh, oui , zut. Avec un effort surhumain, je réussit à m'extirper de ma contemplation.
"-Mon père m'a nommée Thufoo, cependant, tout le monde m'appelle Fo'. je partais à la recherche d'un endroit pour me raffraichir, pourrais-tu m'indiquer..?
"- C'est au deuxieme étage... cependant je te déconseil d'y aller, on dirait qu'un bwork malade à ouvert la bouche."
Tant pis, je me débrouillerai avec. je m'excusai auprès de lui pour avoir un peu d'intimité. Il ne bougea pas.
Soudain il sembla se rendre compte de la situation :
"-Euh, oui, pardon." Puis il sortit de la pièce.
Étrange ce sacrieur...
**
*III*
Après m'être complètement restaurée, je décidai de visiter Astrub avant de retourner à Brâkmar. La ville, lumineuse, était plus petite que ma cité mère, cependant, elle avait un côté attrayant, que brâkmar n'avait pas. Il n'y avait que très peu de gardes. la ville étant de nature neutre, elle ne risquait pas de se faire attaquer.
Je décidai de visiter chaque statues. Elles étaient grandes, puissantes, belles. Lorsque j'atteind la statue Eniripsa, je croisai Nepra Lido. ces ailes scintillantes me firent penser à ma mere, et une vague de nostalige vient me heurter. je la saluai, et la remerciai pour les soins qu'elle m'avait prodigués. Je continuai ma route, pour enfin arriver à la statue Iop.
Ce fut un choc, assez violent. cette statue ressemblait beaucoup à mon père. s'en été même troublant. Je m'approchai lentement, regardant chaque détails. j'étais coupée du monde, je n'entendais rien, et ne voyais rien du tumulte habituel de la foule. il n'y avait que moi, et cette statue.
-"Papa, dis-je. tu me manque." je m'agenouillai en pensant aux nombreuses ballades que j'avais faites avec lui, dans les landes de sidimote. Toujours le regard plein de tendresse, un sourire confiant qui me rassurait lorsque j'avais peur du tonnerre; toutes ces petites choses aux quelles on ne pense pas, mais qui nous manque terriblement quand cette personne n'est plus là.
Une larme coula lentement sur ma joue gauche, puis tomba, en éclaboussant les dalles de pierres aux pieds de la statue. Le temps sembla s'écouler sans que je m'en rende compte.
Le soleil continuait sa course éternel, et atteignait le sommet des montagnes lorsque je décidai de me relever.
-"Elle sont belles n'est-ce pas ?" Le voie venait de derrière. Thani, j'aurai dû m'en douter.
-"Oui, plutôt. ça fait longtemps que tu es là ?" demandais-je.
"-J'attends le coucher du soleil. c'est à ce moment que poussent les orchidées frayesques, et ont en trouve souvent devant les statues."
Il n'avait pas répondu à ma question. tant pis.
-"Il faut que je parte, dis-je. Emma Sacre m'attend pour me confier une nouvelle mission."
-"Tu ne restes pas une nuit de plus?" Le soleil couchant teintait sa peau, la rendant encore plus belle. Cependant, ces traits trahissait sa déception.
Après un instant, je répondis:
-"Non, je suis déjà restée ici trop longtemps. je ne sais pas si l'on se reverra, cependant, Brâkmar n'est pas si grande ! Je traine souvent à la milice. Peut-être qu'on se recroisera de nouveau ."
Il baissa la tête, puis sourit.
-"Je l'espère !" dit-il. Il tourna les talons et s'en alla. à mes pieds se trouvait une orchidée. je la cueillis, et la rangeai pour garder un souvenir de ce mystérieux jeune homme.
Je pris le zaap pour retourner rapidement à ma ville natale. -Quelle bande d'escrocs ! 750 kamas pour ça !!-
Je rentrai chez moi. ma mère m'attendait, affolée.
-"Mais où étais-tu ?! Je me suis fait un sang d'encre !
-Il y a eu des complications, mais tout va bien, ne t'affoles pas !" Je déposai mes affaires dans l'entrée, et m'assis à la table. Mon appartement était, comme à son habitude, rangé à la perfection. Bien qu'ayant ma liberté depuis déjà plus d'un an, une mysterieuse fée s'amusait à passer chez moi pour toujours tout ranger. -Merci maman !-
-"t'es-tu blessés ? s'enquit-elle.
-Ne t'en fais pas je t'ai dis, je vais bien. je suis juste fatiguée."
Elle parut rassurée.
-"Je suis heureuse de te revoir" dit-elle enfin.
-"Moi aussi." Elle me prit dans ses bras.
-"Tu as rencontrée quelqu'un pendant ton voyage ?" Elle avait dis ça d'un air si innocent, que j'en aurais presque oublié que ma mère remarquait tout. Je rougis, et me félicita d'être restée dans ses bras.
-"je, euh... non !" Ma réponse, en toute évidence, ne l'avait pas satisfaite.
-"Tu es sûr ?" fit-elle avec plus d'insistance.
-"Mamaaaaaaaaaaaaaaan !!!! ça te regarde pas !"
-"j'en étais sûr !! Comment s'appelle-t-il ? Il est beau ? il est de quelle Classe ? Il vient de Brâkmar ? j'espère qu'il n'est pas bontarien ! Il est Polis ? Tu vas le revoir ? Vous allez vous marier ?!"
Dans ces moments là, j'aurai aimé être une fecatte et lancer : "TREEEEEVE" mais ce n'était pas le cas, et même ça n'aurait pas arrêté ma mère. Je répondis d'un ton impérieux :
-"Maman, DE-HORS ! "
Elle me tira la langue, -Drôlement mature pour une mère- puis elle partit. je l'entendis encore dire des sornettes, et faillis m'offusquer quand elle se mit à racconter à qui voulait l'entendre que j'avais "ENFIN" un petit ami.
Je montai dans ma chambre, pris un bain d'une longueur plus ou moins longue, -En réalité, ça aurait fait trèès long- puis allai me coucher.
Je regardais une dernière fois l'orchidée avant de m'endormir comme un Sadida, ce qui ne m'empêcha pas de faire des rêves assez spéciaux...
**