Le chant des oiseaux annoncent les premiers rayons du soleil,
Déjà l'aube et je ne parviens pas à me soustraire de mon sommeil.
Mais alors que le temps file, un petit félin vient affamé,
Il sonne l'heure du petit déjeuner, et de mon lever.
Propre et rassasié, je suis fin prêt pour la journée.
Cinq minutes et quatre pas je suis dans le bus,
Le casque vissé sur les oreilles j'arrive au terminus.
Cinq mètres et quatre rames je suis dans le train.
Comme tous les matins, c'est le même refrain.
Une fois assis et bien installé,
Les notes de musique deviennent floues,
Les paupières lourdes, je m'assoupis.
Tandis que le wagon s'assombrit,
Je m'évade dans un monde plus doux.
Le temps s'arrête et je rêve,
Jungles sauvages, terres arides et monts enneigés.
Mon voyage aux pays des songes fût bref,
Interrompu par un inconnu qui s'assied.
Soudain, une décharge de cent milles volts me traverse,
Mes pupilles se dilatent et mon cœur s'emballe,
Le monde s'évapore et je suis seul face à celle,
Qui, les mots et les lettres, bouleverse.
Mon corps est envahit d'émotions,
Je ne peux me dégager de ce charme.
Il ne me reste plus d'autre solution,
Que de me noyer dans son âme.
Elle dévoile mes désirs les plus profonds,
Fait renaître des plaisirs oubliés,
M'emplit de folles sensations,
D'amour, de vie et de liberté.
Brutalement, mon cœur se déchire,
La douce et belle prend son envol,
Sans me laisser le temps de le lui dire,
Me laissant telle une feuille morte jonchant le sol.